Quand les enfants parlent de la mort...

Aujourd'hui pas de couture ou de cuisine, non. Je souhaite partager avec vous ces moments ou les enfants posent les questions que l'on redoutent alors qu'on ne s'y attend pas.

Tout à l'heure, je conduisais, oui c'est bien connue que les langues se délient quand on est sur la route, je me concentrais sur cette foutue route sinueuse alors qu'une migraine était bien installée dans ma petite tête, Mes deux grands ont commencé à parler de la mort et de ce qu'on devenait après.

A leur âge, c'est normal, ils se posent des questions sur le sujet, sans forcément y avoir été confronté directement.

C'est alors que ma prem's me rapelle que je ne lui ai pas dis la suite du "pourquoi ton papa a décidé de plus vivre"? Oui comment expliquer à une enfant de 7ans que son grand-père paternel, qu'elle n'a alors jamais connu à décider de se suicider, mais pire encore, la façon dnt il s'y ai prit. Elle m'avait déjà questionné à ce sujet, encore pendant un trajet en voiture décidément, elle voulait savoir comment il était mort. Sans pour autant lui parler du mot suicide, je lui avait expliqué qu'il avait décidé de ne plus vivre. Même si elle me demandait comment il avait fait, je ne me sentais pas à ce moment de le lui dire, car oui quand un enfant parle de la mort, il nous renvoit nous, adulte à nos propres difficultés à aborder le sujet. Je lui avit alors dit que quand elle serait plus grande si elle voulait toujours savoir, je lui expliquerai. Elle n'avait pas cherché à aller plus loin dans la discussion et j'avoue que cal m'avait arrangé.

On ne sait pas comment leur en parler, ce qu'il faut dire ou non, comment leur en parler sans les éffrayer. En fait, ils ont besoin de réponses claires sans détour sans pour autant faire de long discours. C'est pour cela que je n'aborde jamais le sujet de moi-même, j'attends qu'ils viennent me poser les questions.

Mais là, elle, non ils, car ils s'y sont mis à deux, ont voulu en savoir d'avantage. Mon fils commencait déjà, avec son immagination débordante, à partir dans toutes les directions.

"non mon grand il n'a pas été en Australie se jeter dans l'océan pour se faire manger par les requins"

"non il n'a pas pris un couteau pour se couper" c'est à cette reflexion là que je me suis dit, "bon vas-y lance toi, avant que cela ne parte dans tous les sens"

"il a utilisé un pistolet" ai-je tout simplement dit.

Plus aucun bruit dans l'abitacle, juste un petit "oh d'accord"

Puis c'est reparti de plus belle, "pourquoi ?, c'était ou? tu l'as vu allongé?" Auntant vous dire que même si c'est arrivé il y a 15ans, ça retourna quand même l'estomac!

Il a fallu donc expliquer que mes parents étaient divorcé donc que je ne l'ai pas vu comme ça et qu'il était tellment triste que ça en ai devenue une maladie et que c'est pour cela qu'il a décider de partir. La discussion s'est allégée quand mon fils a dit qu'il avait décidé qu'il voulait que ça soit la vie qui décide de quand il partirait. ( a même pas 6ans)

Bon ça n'a pas soulagé mon mal de crâne, mais ça eu au moins le mérite d'endormir ma troiz'

Et vous, vous avez été confrontez aux questions parfois troublantes de vos enfants? Comment avez vous répondu?

( image trouvé sur yapaka.be)

Comments

[martine]

Bonjour,

Je viens de lire votre article.

Les enfants sont sans détour et ils ressentent très bien quand la vérité est cachée. Les enfants n'ont pas de problème avec la mort quand elle ne touche pas le petit cercle familial.

Le suicide... 4 personnes de ma famille l'ont choisi. Mes enfants en ont entendu parlé jeunes, inutile de le leur cacher, il semble qu'ils savent déjà sans avoir les mots pour le formuler, ils sentent le mensonge.

Dire la vérité, mais sans image (je n'étais pas là, je n'ai pas vu) ce qui évite un éventuel traumatisme.

Une réponse n'est jamais fermée, attendez-vous à d'autres questions.

Bonne journée

[marie]

tu comprends pourquoi j'ai eu du mal a vous dire la vérité même si vous etiez plus grand on est toujours démuni quand il faut en parler